Technique Photo

Ma découverte de l’argentique

On croyait l’argentique bel et bien mort, et pourtant… près de 20 ans après la grande vague du début du numérique, l’argentique est toujours là ! et il n’a jamais eu autant la côte surtout auprès des jeunes qui la convoitent. Un effet de mode ? Très probablement !

A l’image des grandes marques qui lancent des appareils argentiques comme par exemple l’iconique M6 de Leica qui a fait son grand retour cette année.

J’ai connu l’argentique étant enfant, mon père utilisait un Canon argentique, j’utilisais les appareils photos jetables à pellicules jusqu’à l’arrivée du numérique quand j’avais 18 ou 20 ans.

Il y a un mois lors  de mes cours du soir à l’EFET Photographie de Paris, le professeur nous a confié la mission suivante : effectuer 36 poses avec un appareil photo argentique (pellicule noir & blanc). Nous avons alors développé avec ma promo nos premières pellicules argentiques. Et quelle aventure !

Il nous aura fallu près de 3h pour la totalité de la manipulation pour une quinzaine de pellicule, décapsulage dans le noir, mise sur spire un peu galère quand on n’a pas l’habitude, le mélange des produits et respect des process et délais (révélateur, bain d’arrêt, fixateur, etc.) à bonne température (20°c), pour finir sur un bain mouillant (et moussant) pour rincer toutes nos pellicules, avant de les mettre à sécher encore une bonne heure !

Et voilà nos premiers négatifs révélés !

Pellicules sur spires dans le bain mouillant

Prochaine étape : passer nos négatifs au négatoscope (1 sorte de table lumineuse) pour sélectionner les photos à développer, puis l’agrandissement. A découvrir très prochainement !

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